autor: Laura
*POV Bill*
– Bill réveille-toi, Bill ! Hein quoi, que … Je me suis encore endormi dans la voiture. J’ouvre un oeil.
– Enfin ! Ca fait 5 minutes que j’essaie de te réveiller! T’as vu où tu dors?! Non, où? J’ouvre le deuxième oeil et j’ai vue sur le plafond de la voiture ainsi que sur la gueule d’ange de mon chéri Tom qui est penché sur moi. NON! Pas possible! J’ai dormi la tête posée sur ses cuisses.
– Bon Bill dépèche, ça fait un moment qu’on est arrivé! Ta gueule Georg. Faut me laisser le temps d’immerger. Tom remue ses jambes, il doit avoir mal, je me lève. ARG !! IMPOSSIBLE!! Qui m’étrangle?
– Putain Bill, t’as coincé ton collier dans ma braguette. Hurle Tom. C’est donc pour ça que je ne peux pas me lever, quelle idée d’avoir autant de bijoux aussi! Je sens ses mains dans mes cheveux.
– Qu’est ce que tu fous Tom? Je demande
– J’essaie de te décoincer mais je n’arrive pas à atteindre ton collier. En clair on est dans la merde. A moins que…
– Tom, bouges pas, je vais me retourner.
– Quoi ! Trop tard, par je ne sais quelle souplesse, je me retrouve à plat ventre, la bouche sur ses… sur son… sur sa bite! Mauvaise posture.
– Putain, mais qu’est ce qu vous foutez les gars? dit Gustav
– Laisse les, Bill taille une pipe à Tom. Dit Georg en rigolant.
– Très drôle les gars! S’exclame Tom. Bill a emmêlé son collier dans ma braguette et il tente de se décoincer. Bien dit! Manquerait plus qu’ils découvrent qu’on couche ensemble!
Bon, dans ma nouvelle position, je peux accéder à la braguette de Tom, le problème c’est que je ne vois rien, donc je tripote, je tate.
– On vous laisse, on n’a pas envie d’arriver en retard. Dit Georg. Vive la solidarité.
– C’est ça dégagez ! Laissez nous nous débrouiller! Crie Tom. Pfff, qu’ils sont cons! Bon t’y arrive bébé? Hmm, bébé…
– Non! Ah! Attends, y a un truc qui se détache…
– C’est mon bouton.
– Merde. Je commence à rigoler, ça doit être nerveux. Je n’aurais peut-être pas dû. Je sens comme une bosse toute dure se former.
– Putain Bill arrête de rire, je bande là.
– Aaaaah, je t’excite…
– Bill ! Tu as la bouche sur ma bite et tu la titilles en rigolant. Tout homme normalement constitué bande! S’il le dit.
– On fait comment? Je demande.
– Comment, on fait comment ?! Mais essaie de te détacher et arrête de parler sinon je vais éjaculer dans mon calbute. C’est bon je me tais. N’empèche que je suis fort, j’arrive à l’exciter rien qu’en parlant.
Je continue à tater, en essayant de trouver où mon collier est coincé.
– Hmm, ha. Ca c’est tom.
– Putain, Tom, calme-toi là , si tu continues à remuer ton bassin comme ça, comment veux tu que je me détache?
– Désolé c’est plus fort que moi, tes petites mains qui cherchent ma braguette, c’est trop excitant. Pfff… Ah ?! Oui, ça y est je l’ai trouvé, bon je tire un coup sec. Soit c’est la braguette, soit c’est le collier qui pète… CLAC. Ha ha, c’est la braguette. Je me relève enfin. Je regarde Tom il est tout rouge, il bande encore et il fixe sa braguette d’un air dépité.
– On y va, déjà qu’on va se faire jeter. Dis-je en arrangeant mes cheveux.
– Je ne vais pas y aller dans cet état! Ma bite va exploser Bill ! C’est vrai que c’est la première fois qu’il bande comme ça. Plus qu’une seule solution…
Je pose ma main sur son sexe à travers le pantalon. Ses pupilles se dilatent, son souffle s’accélère, sa bouche s’entrouvre… Mais il m’excite ce con, moi aussi je bande je crois.
– Putain Bill, j’en peux plus. C’est alors que sous ses regards pleins d’étonnement, je m’enlève le pantalon puis le boxer. Il fixe ma virilité qui est dans le même état que la sienne. Son bassin remue machinalement, je me saisie de son sexe.
– Han. Je lui baisse le baggy et le caleçon puis je m’asseois sur lui, face à lui. Dans ses yeux je voix qu’il comprend enfin. Il prend son sexe dans sa main afin de le diriger pour que je m’enpale dessus plus facilement. Je soulève mon bassin, je sens son gland tout dur titiller mon anus. Je m’asseois.
– Ha ! Je gémis.
– Hmm. Il soupire. Je commence de léger mouvement de bassin. Quand je le sens bien en moi, je me soulève, puis redescends.
Un rythme effréné s’empare de mes reins. Tom m’accompagne, il a placé ses mains sur mes hanches et me soulève puis me rassoit.
C’est si bon, on en tremble, on en frissonne.
– T’es fou Bill… hmm… et si Georg et Gustav viennent nous checher? Han… on est dans la merdeuh.
– Tant pis. Je cale ma tête dans son cou que j’entoure de mes bras. Nos torses sont collés, je continue toujours mes montées et descentes. Le frottement de son sexe contre mes paroies me procure une douce chaleur dans le corps. Tom se saisit alors de ma virilité. Il commence de lents va et vient de sa main chaude et rugueuse.
– Oh, Tom, plus vite. Il accélère. Moi aussi. J’imagine un instant l’arrivée des G, si ils nous découvrent dans cette mauvaise posture…
– Han Bill… Bill, hmm. Je sens que Tom arrive à l’orgasme, moi aussi d’ailleurs, les frottements de son sexe, les mouvements de sa main et la prise de risque… Mon corps se crispe, je me cambre, mes doigts s’enfoncent dans la peau de mon chéri.
– Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa. Je me déverse dans la main de Tom. Je continue quelques secondes mes mouvements de bassin. Tom ne tarde pas à me rejoindre au septième ciel. Je le sens se contracter sous moi.
– Han, haaaaaaaaaaaaaaaaaaa. Il jouit contre mon oreille.
Un liquide chaud parcoure mon ventre. Nos corps tremblent de désir. Nous essayons de reprendre une respiration normale. Il est encore en moi. Je soulève mon bassin, il se retire. Je m’allonge sur la banquette arrière, encore sous le choc.
– Pfiou, quelle folie! Dis-je. Vu le retard qu’on a, David va nous tuer. Je m’empresse de me rhabiller. Mais un problème s’offre à nous.
– Qu’est ce qu’on fait du sperme que j’ai sur le tee-shirt? Me demande Tom inquiet. J’adore son visage quand il est stressé. Eh puis, il est encore tout rouge de nos ébats…
– Euh… On est dans la merde.
– Ouai.
– Attends, je regarde si Georg n’a pas des mouchoirs dans sa voiture. Je me glisse entre les deux sièges, pour farfouiller dans la boîte à gant.
– Bingo! Un paquet de Kleenex ( je ne fais pas de PUB ). J’en prends trois et je les donnes à Tom pour qu’il s’essuit. C’est bon, ça se voit pas trop. Nouveau problème, la braguette de Tom est pétée. Décidemment on ne fait pas les choses à moitié.
– Oh, et puis on s’en fout. Dit Tom en sortant de la voiture, les mouchoirs à la main. J’espère qu’il y a une poubelle. C’est bon y en a une là-bas.
Nous arrivons enfin dans la salle de répète où Georg, David et Gustav nous attendent depuis vingt bonnes minutes. On les écoute nous faire des repproches. On s’en fout !!
„Qu’importe l’éternité de la damnation à qui a trouvé pendant une seconde l’infinie de la jouissance“ ( Baudelaire )
autor: Laura