L’encre de tes yeux

autor: Laura

Francouzská autorka Laura nám poslala tři svoje jednodílné povídky, tady je první z nich, takže ti, kdo umíte francouzsky, můžete číst. 🙂 Komentujte pokud možno taky ve francouzštině nebo angličtině, aby tomu Laura rozuměla. Samozřejmě komentáře typu: „já tomu nerozumím“ nejsou na místě… já tomu taky nerozumím a taky to tam nepíšu 😀 Takže, kdo umí, užijte si to… Díky. J. :o)
D’après la chanson de Francis Cabrel (chanteur français).
POV Tom
– Bill !!! Je me précipite dans les escaliers. J’espère que je me trompe. J’espère que cette sensation en moi est fausse. Je pénètre dans ma chambre. Non ! Pas ça ! Une enveloppe rouge est posée sur mon lit. Les larmes envahissent mes yeux. Il n’a pas pu faire ça! Il ne peut pas me laisser ! Je m’asseois sur la couette blanche, blanche comme le froid et la neige, où l’enveloppe d’un rouge ardent semble brûler. Il ne peut pas faire ça !
Il me l’avait tellement répété qu’au premier ennui il partirait…
J’ouvre délicatement l’enveloppe et en sors un papier froissé, usé, comme s’il l’on avait gommé encore et encore. Je reconnais l’écriture penchée de Bill.
Puisqu’on ne vivra jamais tous les deux
Puisqu’on est fou, puisqu’on est seul
Puisqu’ils sont si nombreux
Même la morale parle pour eux
J’aimerais quand même te dire
Tout ce que j’ai pu écrire
Je l’ai puisé à l’encre de tes yeux

[…]
Tu viendras longtemps marcher dans mes rêves
Tu viendras toujours du côté
Où le soleil se lève
Et si malgré ça j’arrive à t’oublier
J’aimerais quand même te dire
Tout ce que j’ai pu écrire
Aura longtemps le parfum des regrets.
Mes larmes tombent sur l’encre noire qui se mélange. Bill… Mon ange. Bill… Mon amour. On le savait que c’était dangereux, on le savait que les autres ne comprendraient pas, que l’amour entre frères ça n’existe pas, que l’amour ça fait peur…
Tu n’as pas le droit de tenir ta promesse, tu n’as pas le droit de me laisser seul, de me laisser mourir avec le souvenir de toi qui me ronge le ventre…
Tu m’avais dit que la séparation totale serait la meilleure solution si les choses devenaient ingérable. Si j’avais su… Je n’aurais pas essayé de t’embrasser discrètement, oubliant la présence de David… Mais il n’a pas compris, il ne sait pas, personne ne peut comprendre Bill. Je lui aurais expliqué, j’aurais pu lui expliquer… Mais à quoi bon, maintenant tu es parti. Tu nous laisses nous, tu me laisses moi…
Eh puis non ! Qui c’est qui décide ?!
Je balance la lettre sur le sol. Ces mots qui brûlent, qui transpirent d’amour.
Te perdre c’est comme mourir.
Je descends les escaliers en courant, attrape les clés de ma Cadillac et sors de la maison. Je grimpe dans la voiture, démarre et m’engage sur la route.
Je ne peux pas te laisser faire une telle connerie. Depuis quand le regard des autres est important pour toi?
J’allume la radio. Il fait nuit noire. Ne me demande pas comment je sais où tu es, je le sais c’est tout.
Je fonce en direction de la colline violette. Celle d’où tu observes la ville, une dernière fois, avant de t’envoler.
Je te connais par coeur Bill. Je connais tes habitudes, tes goûts, ton odeur. Je connais tes peurs, tes doutes, tes rêves. Je connais les secrets de ton corps, la saveur de ta peau, la douceur de tes lèvres, la chaleur de ton ventre. Je connais ta façon de gémir, je connais tes points faibles, tes talents, ta force. Je pourrais te trouver au milieu de nulle part. Je pourrais te comprendre sans te voir ni t’entendre. Je connais cet amour qui emballe mon coeur à chacun de tes sourires. Bill. Putain ! Tu ne peux pas partir.
Qu’est ce qui me prend de pleurer comme une fille… J’essuie mes larmes d’un coup de manche. J’arrive au pied de la colline, je ne pourrai plus continuer en voiture, il va falloir que je m’arrête. Je ravale la boule de sanglots coincée au fond de ma gorge. Il faut que je sois fort pour te convaincre de rester. Je ne sais pas ce que je vais te dire, je ne sais pas si un simple „je t’aime“ te retiendrait… J’ai beau te connaître…
Je me gare à côté d’un gros chêne dont les feuilles brillent. Je descends de la voiture, respire un bon coup. Les nuits d’été sont douces.
Je prends le petit sentier que nous avions l’habitude d’emprunter toi et moi. Quand on montait sur la colline, observer le ciel, surplomber la ville et surtout construire cette cabane. T’as toujours aimé faire le singe. Et moi, je détestais grimper là-haut, mais je venais quand même.
Nous sommes d’un pathétique, moi surtout, le super romantique sous ses airs de voyou qui croit pas en l’amour…
J’avance sur le chemin pentu, accrochant mon baggy ça et là. Je sais que tu es là Bill…
Je passe le gros rocher d’où je suis tomber il y a huit ans, j’arrive près de l’arbre à la cabane. J’aperçois une silhouette fine et sombre tout au bout du sentier.
– Bill !! Je cris en courant vers lui. Sans se retourner il avance. Bill !! Il accélère le pas. Je me rapproche de lui. Bill arrête toi! Dis-je essoufflé.
– Dégage Tom. Il marche plus vite encore.
– Bill. Je pose la main sur son épaule. Il la retire aussitôt.
– Lâche moi. T’étais pas censé me suivre. Dit-il en avançant toujours.
– Tu ne peux pas partir comme ça ! Je lui attrape le bras, il s’arrête net, mais évite de me regarder.
– Tom arrête. Il essai de se libérer de ma prise.
– Putain mais tu ne peux pas me laisser ! Je sens que je vais pleurer.
– On n’a pas le droit, j’avais dit que j’allais partir. T’as vu la tête de David quand on s’est embrassé! Dit-il en regardant ses pieds.
– On s’en fout, moi je t’aime. Je tente de retenir mes larmes.
– Ouai, ben il faut pas. Bill tire plus fort sur son bras, je le lâche, il recommence à s’enfuir.
– On pourrait parler au moins. Dis-je.
– Je t’ai déjà tout dit dans la lettre, on ne peut pas être ensemble, il faut qu’un de nous deux parte, c’est moi et on n’en parle plus. Dit-il en s’éloignant. Je lui cours après.
– Moi je ne t’ai pas tout dit! Je m’exclame en arrivant à sa hauteur.
– Vas-y, je t’écoute. Lance t-il. Je lui agrippe à nouveau le bras. Cette fois-ci Bill s’arrête et me regarde droit dans les yeux.
– Je n’ai pas envie que tu t’en ailles. Dis-je.
– C’est la vie.
– Non! C’est pas la vie. C’est toi qui a décidé ça. Qu’est ce que ça peut lui faire à David qu’on s’aime!? Et ton rêve, tu l’a oublié? Et tes fans? Tu crois que tu ne vas manquer à personne? Je demande.
– Baaah, dans deux mois on m’aura oublié. Dit-il froidement.
– Pas moi. Je me colle à lui et avance mes lèvres pour l’embrasser. Il détourne la tête.
– Arrête ça Tom. C’est déjà assez dur comme ça. Il se recule. Je lui tiens toujours le bras.
– Avoue le que ce n’est pas ça que tu veux, que tu veux rester, putain, dis moi que tu veux rester ! Je m’énerve.
– On peut pas… Murmure t-il.
– Qui c’est qui dit ça? Hein !! On a le droit d’aimer qui on veut non?! Tu ne vas pas écouter les gens, depuis quand tu écoutes les gens?!!
– Arrête de gueuler.
– Et toi arrête de faire le con. Dis-je assez méchamment.
– Si je reste on ne sera jamais heureux. Dit-il sans y croire.
– Parce que si tu pars on va être heureux? Mais putain tu dis n’importe quoi! Y a qu’avec toi que je suis heureux moi. Si tu te casses, je me tue !
– T’as pas le droit de dire ça.
– Mais c’est la vérité Bill.
Je m’approche de lui, caresse sa joue où les larmes trace de petits sillons humides. Il ne s’est pas maquillé ce soir… J’approche mes lèvres des siennes. Il ne bouge pas.
Nos souffles se mêlent. Je dépose ma bouche sur la sienne. Il a un mouvement de recul, mais finalement il se laisse faire. Je m’accroche à ses hanches, caresse ses lèvres tremblantes, ma langue s’insinue à l’intérieur de sa bouche. Il lâche un soupir plaintif. Je le serre, collant mon ventre au sien, son torse au mien. Ses mains timides se posent sur mes épaules. Nous enroulons nos langues, savourons nos lèvres… Soudain, Bill délaisse ma bouche.
– On ne peut pas Tom. Il se détache de moi et recommence à partir. Je reste un instant immobile, essayant de comprendre ce qui vient de se passer. La silhouette de mon frère s’éloigne…
– Bill attends moi! Je crie en allant à sa poursuite. Je l’entends pleurer à chaudes larmes.
– Rentre à la maison Tom. C’est fini nous deux. Dit-il entre ses sanglots. J’arrive derrière lui.
– Putain tu fais chier ! Je tire sur son tee-shirt.
– Lâche ça, tu vas l’abîmer. Se plaint-il. Il me regarde, les yeux innondés de perles salées.
– Part pas Bill. Je murmure en ravalant mes pleures. Et merde, je vais chialer. Je me cramponne toujours à son tee-shirt, espérant le retenir encore un peu. Une larme glisse sur ma joue, puis deux, puis trois… Je n’ai jamais pleuré devant lui, je ne veux pas pleurer devant lui. Je détourne mon regard et tente de cacher mon visage.
– Tu pleures? Demande Bill d’une toute petite voix.
– Non, non… C’est rien. Je réponds en sanglotant. Je le lâche et commence à descendre le chemin, tournant le dos à Bill. La lune éclaire mes pas, j’accélère, je suis en pleure. Il ne doit pas me voir dans cet état.
– Où tu vas? La voix de Bill s’approche de moi, j’ai l’impression que les rôles se sont inversés.
– Je me casse. Ca ne sert à rien, t’as l’air bien décidé. Je t’aime, mais t’en fais pas, je m’en remettrai. T’as toujours été qu’un sale égoïste. Dis-je en marchant, avec Bill sur les talons.
– C’est parce que t’as honte de pleurer que tu pars? Pourquoi me connaît-il autant? Je me retourne d’un coup.
– Oui ! Voilà ! C’est ça ! Putain ! C’est comme si tu m’arrachais le coeur, mais tu t’en fous. Dis le une bonne fois pour toute que tu ne m’as jamais aimé, je suis- Les lèvres brûlantes de mon frère se posent sur ma bouche pour me faire taire. Je pleure encore à travers son baiser qui se veut rassurant, j’ai tellement peur que se soit un baiser d’adieu. La langue de Bill glisse sur ma joue, dans mon cou, près de mon oreille. Je frissonne et me tiens à son tee-shirt pour ne pas tomber. Ses doigts se faufilent entre mes dread-locks, il appuie son corps contre le mien, il suçote ma peau tendrement. Je sens déjà mon sexe s’éveiller. Il ne peut pas me chauffer si il s’en va.
– Bill. Je le pousse gentimment. Il ne lâche pas prise. Sa bouche s’arrête sur ma pomme d’adam qu’il mordille sensuellement. Bill. Mes paroles se transforment en gémissement… Il passe les mains sous mon tee-shirt et me caresse le ventre. Je le serre malgré moi. Je le sens déboucler ma ceinture, mon coeur s’emballe, la pression dans mon boxer est plus forte. Mon baggy descend le long de mes jambes. J’aperçois Bill s’agenouiller devant moi. Il ne va quand même pas faire ça… Une main se pose sur mon entre-jambe, je me crispe. Il ne doit pas se sentir obliger de faire quelque chose, juste pour que je garde un bon souvenir de lui. Je me mets à genoux devant lui, à sa grande surprise.
– Tom, qu’est ce que tu-
– Chut. Je place un doigt sur ses lèvres. Je ne veux pas que tu me suces. Ca n’arrangera rien du tout. T’es pas obligé. Si tu pars après ça j’aurai encore plus mal. Le visage de Bill s’approche du mien.
– Si je ne pars pas, tu me laisses faire? Chuchote t-il près de mes lèvres. Ses yeux sont brillants et profonds. Je n’ai pas trop compris, maintenant il veut rester…
– Bill, ne mens pas pour me faire plaisir. Dis-je doucement.
– Mais je ne mens pas. Je ne t’ai jamais menti à toi Tom. Quand je t’ai dit que je t’aimais, c’était vrai, et ça l’est toujours… Je ne sais pas comment prendre cette déclaration… Je m’apprête à me lever, lorsque Bill pose les mains sur mes épaules, me retenant face à lui.
– Je t’aime tellement Tom. Murmure t-il.
– Moi aussi. Je gémis, je crois que je vais me remettre à pleurer.
– Mais c’est dangereux. Continue t-il.
– Non. J’ai sorti ça comme un souffle venant du plus profond de mon corps. J’en suis surpris. Bill m’observe.
– Donne moi tout ton amour Tom. Dit-il calmement.
– Comment ça? Il sort des phrases bizarres ce soir, à moins que ce soit moi qui ne comprenne rien…
– Je veux jouir sous ton corps. Murmure t-il au creux de mon oreille. Un frisson énorme me parcoure.
– Tu… Quoi?!
– Tomy. Souffle t-il. Aime moi putain, convainc moi de rester avec toi pour toujours. Dit-il face à mon air ahurit.
– Mais… Je ne sais pas. Dis-je inquiet.
– Si tu sais, et mieux que tout le monde. Il entoure mon cou de ses bras et épouse mes lèvres encore une fois. Ce baiser est si chaud que je gémis dans sa bouche. Il faut que je l’aime. Il me sort de ces trucs parfois… Je l’invite à s’allonger sur le sol plein de gravillons pointus et d’herbe sèche. C’est pas super confortable en fait.
– Tu veux qu’on aille ailleurs? Je demande en lui léchant les lèvres.
– Non ! Je m’en fous. Lui qui est si douillet d’habitude, ça m’étonne. Je l’embrasse à nouveau décollant mes lèvres, les pressant ensuite. Je me couche lentement sur lui, faisant descendre ma bouche dans son cou chaud. Il agrippe l’élastique de mon boxer. Si quelqu’un nous surprenait, là, au milieu du chemin…
Je passe mes mains sous son tee-shirt et lui retire délicatement. Son ventre est doux et chaud. Je redessinne le tatouage de son flanc du bout des doigts, je le sens frissonner. Ses cuisses se referment plus fortement sur les miennes. Je lèche son torse tout en déboutonnant son jean serré. Je commence à lui retirer, il soulève les fesses et tends les jambes devant moi pour me faciliter la tâche. J’enlève mon tee-shirt et nous nous retrouvons en sous-vêtement, moi entre ses jambes fines et blanches, mon excitation sur la sienne. Le souffle de Bill s’intensifie. Il doit s’écorcher le dos avec les cailloux…
– Bill t’es sûr que tu ne veux pas aller ailleurs?
– Je suis sûr Tom. Souffle t-il les yeux pétillants. Il me colle à lui, agrippe mon dos. Je frotte inlassablement mon entre-jambe au sien en lui suçotant les lèvres. Ses doigts s’insinuent dans mon boxer. Je m’acharne sur sa bouche rouge et gonflée, sur sa machoîre, sur son cou bouillant. Bill soulève les hanches, écarte encore plus les cuisses. J’ai envie d’enlever la dernière barrière qui nous sépare. Je retire mon boxer, lui le sien, et en moins de deux, nos verges dures et chaudes se frôlent. Bill gémit. J’ai peur qu’il ait mal vu où nous sommes couchés…
– Tu veux mettre nos vêtements sous tes fesses? Je demande.
– Non Tom… Fais moi l’amour. Gémit-il en écartant outrageusement les jambes. Je poursuis mes caresses buccales sur son visage angélique, je fixe ses yeux brillants, embués par le désir.
Je fais cogner mon gland près de son entrée. Un délicieux soupir s’échappe de sa bouche.
Je commence à le pénétrer lentement, observant sa réaction. Il se mord les lèvres, ses yeux se révulsent, ses ongles s’enfoncent dans mon dos. Je me concentre pour ne pas le pénétrer brutalement. Je sors et rentre à nouveau, plus fort cette fois-ci. Il lâche un gémissement ultra provocant je dirais.
J’entame de long va et vient dans son anus tout serré qui m’opresse. J’ai toujours adoré ce contact si particulier. Moi dans lui, l’évidence même ! J’accélère les mouvements, ouvrant la bouche à chaque coup, haletant entre les doux gémissement de Bill. Je soulève un peu ses hanches pour trouver l’angle qui le fera hurler… Je ralentis, admirant son visage éclairé par la lune, il me regarde…
– Oh, Tom, c’est bon là! J’accélère, recherchant le point sensible que j’ai touché il y a un instant.
– Han oui ! Sa tête part en arrière, il entoure ma taille de ses jambes. Je m’enfonce plus brutalement.
– TOM ! Encore ! Il hurle, me griffe. Mon corps dégoulinant de sueur glisse sur le sien. Je faufile ma main entre nos ventres.
– Ah ouiii, touche moi… Gémit-il. Je le branle lentement, tandis que je le pénètre avec force. Son visage se tord sous le plaisir. Il halète, il s’essouffle, les cailloux roulent sous mes pieds. Je me sens venir. Il ne faut pas, pas encore. J’accélère les mouvements de mes reins et ceux de ma main. Ma tête se perd dans son cou humide.
– Tom ! Tom ! C’est trop ! Je vais… Haaaa.
– Bill, han.
– Oui, encore, encore, putain, haaaaaaaaaaaaaan. Son corps se soulève, ses muscles se contractent autour de mon sexe. Je me vide en lui dans un soupir brûlant.
Nous haletons, nous frémissons, l’un et l’autre, enlacé. J’entends son coeur battre la chamade, à moins que ce ne soit le mien…
Je relève mon visage pour le voir. Pour voir son sourire béat, ses joues roses, ses pupilles dilatées et ses cheveux en bataille, collés sur son front humide. C’est lui, mon ange, c’est sûr !
– Tom, j’ai mal. Soupire t-il.
– Où ça? Je demande inquiet.
– Partout. Me répond-il.
– Ah merde! Je me lève précipitamment le laissant, un instant, nu dans la nuit. Il s’assoit difficilement, puis se met debout, légèrement vascillant.
– Regarde mon dos. Dit-il en se tournant. Des graviers sont encore accrochés à sa peau. Je les lui retire délicatement. Il a des écorchures un peu partout, même sur ses fesses d’une blancheur délicieuse…
– Je t’ai menti. Dit-il tout à coup. Mon ventre se tord. Je le savais, il va partir, il va me laisser là, avec son sperme sur la peau, avec son odeur dans le nez, avec cette putain de gueule post-orgasme. Il se remet face à moi. Nu. Nu et magnifique.
– Je t’ai menti. Je n’ai pas mal partout. Là, je n’ai plus rien. Dit-il en posant la main sur sa poitrine. Je reste avec toi Tom. J’ai encore besoin de tes sourires, de tes soupirs, j’ai encore besoin de l’encre de tes yeux.
autor: Laura

4 thoughts on “L’encre de tes yeux

  1. Mon Dieu! =) C´est super!  

    Merci pour ta nouvelle, ça fait vraiment plaisir =)

    J´éspére, que tu vas écrire beaucoup des autres nouvelles:)

    Merci!:)

  2. Salut encore une fois Laura 🙂

    C'etait moi qui t'a repondu a ton message. J'aime beacoup tout tes histoires. J'espere que tu vas ecrire encore des nouveaux, si non ca va ertre vraiment dommage, car de point de vue stylistique elles sont sans aucune doute intéressant.

    Et ensuite.. c'est moi qui va les traduire 😉

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