autor: Laura
*POV Tom*
– Ah oui! J’aime! S’exclame Bill. Heureusement pour lui, sinon il aurait dû retourner au magasin… J’adore la couleur! Et bien tant mieux. Par contre, on l’étale avec quoi?
– T’en as pas marre de poser des questions de merde? Dis-je.
– Pfff… C’est pour savoir. Au pinceau ou au rouleau?
– Les deux! Bon, assez trainé, va te changer! On a 5h00 pour peindre le salon avant l’arrivée de Georg et Gustav.
– Pourquoi ils nous aident pas? Demande Bill.
– Je te l’ai dit! Ils font le haut, on fait le bas. J’ai fait la sous-couche hier, maintenant on fait la couleur!
– C’est bon, arrêtes de me prendre pour un con! Je souris et monte m’enfiler de vieilles fringues pour ne pas salir celles que j’ai.
Alala, qu’il est bête Bill, c’est vraiment pas un bricoleur! Me tarde de le voir magner le pinceau! Je sens qu’on va bien rigoler. Mais bon… Il est peut-être doué finalement… Il sait toujours quoi faire avec un manche… Hum,hum…
– TOOOOOM !!!!!!! J’ai pas de fringues pourrites!! Hurle Bill de sa chambre, qui est souvent la mienne. Décidément il est chiant aujourd’hui!
Je le rejoins, il m’attend, seulement vêtu du petit boxer noir que je lui ai offert. A la vu de ce corps si affriolant, je ne peux pas m’empécher de sourire, d’un sourire sensuel, voir sexuel. Mais il faut que je me ressaisisse!
– Bon… Ben… Je te passe des habits à moi si tu veux. Je sais pas si c’est son entre jambe érotiquement moulé par le tissu, mais j’ai les joues qui chauffent! Il voit que je le matte. Il se lèche les lèvres, lâche un petit soupir et s’approche de moi.
– Ok! Je me vois bien avec un tee-shirt à toi! Il me caresse la joue et plante ses yeux dans les miens. Tom, si tu restes plongé dans ses prunelles, tu vas te noyer! Je me recule brusquement.
– Bon, je vais te les chercher… Je sors précipitemment de la chambre. Je ne vais quand même pas me laisser ensorceler! J’ai promis à Georg et Gus que la peinture sera terminée aujourd’hui, elle sera terminée!
J’attrape de vieilles fringues, les donne à Bill et sans attendre, je descends préparer notre ouvrage. Je sais ce que ça donne un contact prolongé avec mon frère!
Pot de peinture ouvert! Mélangeons mon désir aux pigments colorés. Je dois me concentrer sur le rouleau et sur ce mur. Blanc, comme la peau de Bill, qui va devemir rouge, comme la peau de Bill quand on vient de baiser… NON! Arrête Tom. Il t’obnubile, il te hante, il-
– Voilààààààà, on peut commencer. Wak!! Même avec mes vêtements il est beau… Reprends-toi, t’es nul Tom!!
– Ouai… Euh, prends le pinceau… Je fais ce mur tu fais celui-là. Dis-je.
– Pourquoi j’ai le pinceau et toi le rouleau? Demande Bill.
– Tu vas pas commencer avec tes caprices! Tu as le pinceau parce que tu dois peindre au dessus de la porte sans dépasser…
– C’est trop dur!! Je veux le mur tout lisse, avec le rouleau.
– Bill?! Je m’exclame.
– Quoi?
– T’as quel âge?
– Pareil que toi.
– On se demande… Il me fait des yeux de chien battu. Vous voyez le chat potté dans schrek? Ben pareil! C’est bon, je te passe le rouleau. Mais tu t’appliques!
– Oui!! Dit-il en me prenant le rouleau des mains et en déposant un petit bisou sur la joue. Quel gamin… En plus je lui cède tout… Mais j’y peux rien il m’obsède!
On commence à peindre calmement. La peinture glisse sur les murs, s’incruste dans les pores et recouvre les imperfections. Un voile rouge s’étale sur le blanc. C’est pétillant, étincelant, j’ai bien choisi!
Bill est silencieux, trop silencieux à mon goût, il prépare quelque chose, c’est sûr!!
Je trempe à nouveau le pinceau dans le pot de couleur et m’attaque au contour de la porte. Bien entendu, je suis trop petit. Je pose le pinceau et me dirige vers la cuisine.
– Tu vas où? Me demande Bill soudainement.
– Chercher une chaise. Et boire aussi parce que j’ai la gorge sèche. Mais ça je ne lui dis pas, car monsieur trouvera le moyen de placer le mot „fellation“ dans sa phrase. Je le connais trop!
Je le quitte un instant, me rafraîchis, attrape une chaise et retourne au salon…
– Que? Mais… Qu’est ce que t’as fait Bill ?! Je m’exclame.
– Moi? Rien! Dit-il innocement.
– Tu parles! Monsieur a écrit “ Tom baise moi “ en rouge sur mon mur! Le pire c’est que ça m’excite grave. Mais je ne dois pas le montrer sous peine de fortes représailles (hin-hin).
Bref, je fais comme si de rien n’était. De toute façon on a pas le temps. Ca doit être peint pour ce soir.
Je me mets debout sur la chaise pour peindre au-dessus de la porte. Oula! Changement de point de vue! Ca fait bizarre.
Je m’applique. Je me concentre sur chaque mouvement de mon poignet, il s’agit de ne pas dépasser!
Soudain, deux mains se posent sur mes fesses, je sursaute. Ouf! J’ai levé le pinceau juste à temps.
– Bill, j’ai faillit faire une connerie à cause de toi!
– Désolé, c’était juste pour savoir si mon mur est bien fait. Je me retourne sur la chaise.
– Ouai, ça donne bien.
– Je trouve aussi. Je baisse les yeux sur Bill. Il a de la peinture sur le front. J’avais pas remarqué mais il a la tête au niveau de mon, enfin de ma, bref, du point critique. Il sourit. Je sais que lui l’a remaqué depuis le début! Il aspire bruyamment, comme s’il voulait l’attirer dans sa bouche. Et moi je le fixe comme un con. Je fixe ses lèvres, sa peau, ses yeux qui brillent. Puis je regarde le mur. Toujours cette phrase ultra-bandante. Il va réussir à m’appâter. Je dois me remettre au travail ! La peinture dégouline le long de mon bras.
– C’est malin Bill ! A cause de toi j’ai de la peinture partout! Dis-je.
– Mais j’ai rien fait!
– Oui, tu me distrais et voilà le résultat. Je sais bien qu’il n’a rien fait mais il m’excite ce con, je dois me venger.
– Je vais te distraire vraiment! Tu feras moins le malin! Sur ce, il tire mon tee-shirt me faisnt vasciller. Je me rattrape de justesse.
– Puatin! T’as faillit me faire tomber! J’hurle.
– J’ai plutôt l’intention de te faire monter haut… Il me déboutonne le jean.
– Bill tu vas pas me- La braguette… Bill on doit finir de peindre. J’ai promis à Georg et Gustav de ha! Ses doigts frôlent mes parties intimes. Je ne peux pas résister il le sait! Mon pantalon trop large glisse le long de mes jambes pour s’arrêter à mes pieds. Bill sourit, il jubile intérieurement devant la bosse témoin de mon excitation. Il ne s’est pas encore attaqué à mon sous-vêtement, je ne dois pas céder, c’est maintenant ou jamais!
– Bill arrêtes toi! Je balance le pantalon et descends de la chaise. On ne peut pas, pas maintenant. Faut finir de peindre. Georg et Gustav peuvent arriver d’un instant à l’autre, en plus j’ai peur qu’on ait pas le temps de terminer. On doit tout nettoyer après! Je suis face à lui, j’essaie de la convaincre, même si je ne suis qu’en tee-shirt et avec une érection apparente. Il me fixe. Ses yeux sont remplis de sous-entendus, remplis de désir, et cette flamme qui brûle. Il veut le faire, là, maintenant, et quand il veut…
– Soit, je laisse ton soldat au garde à vous… Je fais quel mur? Il a décidé de jouer à celui qui renonce, il va m’ignorer, ce qui m’excite encore plus et je vais me jeter sur lui. C’est toujours pareil !
Quelle heure est-il? Bon… On a 3h00 devant nous!
Bill me regarde encore, il attend que je lui réponde.
– Fait celui-là. Dis-je. Il attrape le rouleau qu’il imbibe de peinture. Tous ses gestes sont calculés. Son maître mot: “ provocation „. Il dandine ses fesses au-dessus du pot.
Le pire c’est que j’ai envie de lui et que, finalement, la peinture n’a aucune importance.
Mais non Tom, résiste! Dans la vie on doit faire des sacrifices. Il faut être fort… Et sa main qui manie si bien le manche du rouleau. Il caresse le mur luisant, le mur humide…
Mon bras toujours rouge, ma verge toujours dressée! Bill doit sentir mon regard dans son dos… Et si j’osais… Je me précipite sur le mur et répond à sa phrase…“OK“ Des gouttes rouge sang dégoulinent le long de la paroi et viennent finir leur course sur le carrelage. Bill ne s’est pas encore retourné. Il sait tout. Il m’ignore, comme je l’avais prédis!
Tant pis… Je n’entrerais pas dans son jeu. J’enfile mon pantalon que j’ai du mal à fermer, puisque chaque pression sur mon sexe me fait frémir.
Je remonte sur la chaise, en crabe, et reprends où j’en étais.
Je m’applique. Ca fait 10 minutes que l’on a pas parlé!
Toute sorte de films traverse mon esprit. Mon sang bout dans mes veines. Je sais que Bill meurt d’envie de me sauter…
Moi aussi d’ailleurs. Mon entre jambe n’est pas descendu. On brûle chacun de notre côté, on s’ignore, on s’observe du coin de l’oeil. On se désire.
Tout me tente chez lui… Sa peau, son odeur, ses yeux, sa bouche, ses mains, son petit cul rebondit… Pouloulou, et son rire, ses soupirs, sa façon de gémir… Tant pis je… Tâchons de ne pas faire de bruit! Je descends de la chaise et poursuis la peinture du mur. Je glisse la main dans mon boxer et attrape mon sexe. J’en peux plus! Dix minutes que mon membre est en érection! J’arrive plus à me contrôler. Je fais de léger va et vient et me mords la lèvre pour ne pas crier. Le rouge sur le mur devient désordonné. Je ne parviens plus à maîtriser le pinceau… Je calme ma main. Ces pulsations infernales dans mon sous-vêtement. Je me caresse le verge, je monte, je descends…
– Hmm. Merde.
– Qu’est ce que tu fais Tom?! Ne me dis pas que tu es en train de te branler!! Bill s’approche de moi, le rouleau à la main. Je le regarde en souriant, mes doigts sont toujours dans mon froc, je les enlève et souris encore. Je cache ma main drrière mon dos. C’est vrai que c’est la honte quand même. Je me masturbe en peignant le salon! Bill se poste face à moi. Il pose le rouleau et se relève. Alors comme ça on préfère le faire tout seul! S’exclame t-il.
– Je… Y avais pas une minute à perdre…
– Hin, hin. C’est trop tard là! Tu m’as excité à mort!
– Mais j’ai rien fait!
– Justement… Il fait glisser ses mains le long de mon tee-shirt et vient les nicher au creux de mes jambes . Ses doigts pénètrent dans mon boxer m’arrachant un frisson. A nous deux… Me glisse t-il à l’oreille. il me suçote le cou alors que ses mains s’accrochent à mon tee-shirt qu’il retire d’un geste. Il attrape le pinceau que je tiens encore et le fait glisser le long de mon torse. Ca me donne la chair de poule. Une ligne rouge et humide me parcoure de l’épaule à la hanche. Je souris. Bill me fixe puis trempe son doigt dans le pot de peinture et revient à la charge. Il écrit sur ma poitrine „I love you“. Une petite flamme me brûle à l’intérieur. Mon ventre chauffe. Je me sens vraiment à l’étroit dans mon jean! La peinture commence à sécher, ça me tire la peau, il y a de petites écailles. J’espère qu’elle part à l’eau! J’ai un doute tout à coup… Bill me fixe toujours. Ses yeux profonds m’intimident. J’évite de m’y plonger. Ses doigts reprennent la direction de mon sexe. Il fait glisser mon pantalon le long de mes cuisses. Il s’enlève le tee-shirt et se plaque sur mon torse en m’agrippant les fesses.
– J’ai envie de toi. Souffle-t-il. Il s’empare de mes lèvres avec ardeur. Sa langue coquine se faufile dans ma bouche et me chatouille le palais. Je m’accroche à ses hanches. Il exerce une pression sur mon corps qui me pousse contre le mur froid et collant.
C’est à partir de là que la folie l’emporte. Lorsque cette étincelle traverse son regard, il entre dans une transe insoupçonnée…
Il me bouffe les lèvres, ses mains attrapent les miennes et les plaquent au-dessus de ma tête. Sa langue sort de ma bouche et glisse sur ma joue, dans mon cou, sur ma poitrine, il suçote mes tétons, me mordille le ventre, je sens ses lèvres s’approcher du point culminant. Il a lâché mes mains que je pose sur sa tête pour l’inciter à en faire d’avantage. Oula… Ses doigts se saisissent de mon sexe délicatement. Son souffle chaud me fait trembler.
– Hmm, Bill, vas-y… Je gémis de frustration. C’est si long…
Je me cambre lorsque je sens des lèvres toutes mouillées glisser le long de ma virilité brûlante. J’appuis sur son crâne et m’agrippe à ses cheveux. Il va, il vient le long de mon sexe. Vite, plus vite. Han Bill. Il ralentit, accélère. Ha c’est bon. Il fait rouler son piercing glacé sur ma peau, puis il fait tourner sa langue, remonter ses mains… Ah oui, oh putain. Je transpire comme un malade. Il va plus vite encore. Je vois tout flou, ses cheveux me cachent la scène qui se déroule entre mes jambes. Sa bouche arrête son activité.
Alors que je suis au bord du précipice il remonte plonger ses yeux dans les miens.
– Allonge toi Tom. J’obéis. Il pourrait me faire faire n’importe quoi dans l’état où je suis.
Je me couche sur le sol glacé couvert de tâches de peinture et le regarde se déshabiller. Je suis parcourus de spasmes…
Une fois nu, il s’allonge sur moi. J’en frémis.
Il fait onduler son bassin contre le mien. Nos sexes se frottent dans une chaleur envoûtante.
– Si tu savais comme tu m’excites Tom! Bill gémis et frissonne. Je caresse son dos et ses fesses. Je fais de petites pressions avec mes doigts sur sa peau. Son corps s’agite au-dessus du mien. Embrasse moi Tom. Je souris face à l’impatience de mon frère et attrape ses lèvres sèches. Nos langues s’enroulent, notre baiser déborde. Nos sexe s’entrechoquent violemment. On se serre le plus possible.
– Hmmm. Je tremble. Le corps bouillant de Bill au-dessus du mien. La peinture sur mon ventre s’efface avec la transpiration. On halète.
J’écarte les jambes pour inciter Bill à me pénétrer. Seulement le sentir glisser en moi… Il lâche mes lèvres et s’attaque à mon cou qu’il suçote. Ses doigts jouent avec mes tétons.
Toujours ses roulement de bassin au-dessus du mien. Je suis traversé par milles sensations. Bill prends-moi! Les assauts de sa bouche dans mon cou s’intensifient. Ses mouvements sont plus brouillons. Sexe contre sexe, frottement, picottement… Je m’essouffle… Bill s’arrête. Que… Qu’est ce que tu fais? Je demande inquiet.
– Tu vas voir… Il se lève complètement, me faisant découvrir l’excitation qu’il a entre les jambes. Je souris malgré mon inquiétude… Je le suis du regard. Ses fesses se dandinent délicieusement. Il se baisse pour attraper le pinceau. Je ne vous raconte pas la vue que j’ai! Son petit anus me met l’eau à la bouche…
Il revient vers moi en brandissant fièrement le pinceau imbibé de peinture. Il s’installe à califourchon sur mon bassin. Je me cambre en sentant à nouveau son membre dur et chaud collé au mien. Il sourit.
– Tu as envie de dessiner? Je demande.
– Exactement! Les poils du pinceau glissent le long de mon bras puis remontent jusqu’à mon cou. Le froid de la peinture contraste avec ma peau brûlante. Il fait le tour de mes tétons, laissant une trace rouge sur son passage et descend jusqu’à mon nombril. Je regarde le visage de Bill, appliqué à décorer mon corps, la bouche fermée et le geste habile.
Je soulève mon bassin brusquement. Hééééééé!! Tu m’as fait faire n’importe quoi! S’exclame t-il. Je ne dis rien, mais l’attente est insoutenable. Je le veux en moi… Il le sait.
Il s’installe entre mes jambes, que j’écarte pour le provoquer.
Le pinceau continue son chemin sur mes cuisses, mes genoux. La peinture passe sous mon mollet. Il poursuit son ouvrage tout près de mon intimité. Je sens les vibrations du pinceau effleurer mes testicules. Je serre les dents pour ne pas hurler. Tom. Mon nom, enfin! J’observe mon frère, à genoux entre mes jambes qui me regarde attentivement.
– Oui?
– Je t’aime… Pas le temps de répondre qu’il soulève mon bassin et me pénètre en douceur.
– Hmm. Cette chaude intrusion me fait frissonner de la tête aux pieds. Je souris devant toute cette attention.
Une fois entièrement en moi, il recule puis avance. Son corps luisant se contracte à chaque effort. Il maintient mes cuisses surélevées, avec une force qui m’étonnera toujours. Il remue dans mon ventre. Souffle, les yeux plantés dans les miens. Plus vite Bill. Il accélère. Va et vients irréguliers. Je me branle d’une main tandis que l’autre cherche le bras de Bill.
Il s’allonge sur moi, il va plus vite. Ses accoups entre mes cuisses. Mon corps brûle, dégouline. On est tout barbouillé de peinture. Il attrape ma main. On se tient fort pour se retenir et essayer de monter jusqu’au prochain étage ensemble!
– Ho, Tom, han. Je ne soutiens plus son regard. Mes yeux se ferment sous le plaisir. Nos souffles se mèlent. Plus vite, plus fort, encore, plus vite, plus haut.
– Haan. Je me contracte et m’accroche à ses doigts. Ma main va plus vite sur mon sexe. La chaleur m’emporte.
– Tom, Tom, hmm. Ses gémissements voluptueux me parcourent l’échine. On va y arriver ensemble au septième ciel, par la même porte, au même instant, je le veux… Un coup plus fort.
– Han putain. Je me cambre, il se colle à moi toujours plus. Lui aussi il veut qu’on explose ensemble!
– Tom je… Ha. Il rentre plus profondément. Je me crispe, il me serre et dans un dernier soupir on se libère en même temps.
Nos corps contractés par l’effort se relâchent pour rejoindre les cieux quelques instants.
Il halète dans mon cou, j’halète dans le sien. Nos coeurs ne finissent plus de battre comme des tambours. C’était bon.
On pourrait rester allongés nus, l’un sur l’autre, pour l’éternité.
Mais la vie réserve parfois des surprises déplaisantes…
Toujours dans les vappes, rouge de peinture et de plaisir, le temps venait de passer la cinquième…
– Bill? Tom? Vous êtes là?!!! QUOI !!!!!!!!!!!!
– Georg, Gus… Pris de panique, on se relève avec difficulté… Mes fringues? Ses fringues? Sperme partout! Peinture le corps! On court dans tous les sens à la recherche d’une solution…
– On vous dérange peut-être? Dit froidement Georg devant nos corps nus et nos mines réjouies malgré le stress.
– Euh… Hum… On peut vous expliquer les gars… Tente Bill.
– Pas la peine. Ils font demi-tour, dégoûtés. On ne peut rien faire… Soudain Gustav se retourne.
– J’aime bien la couleur !!
autor: Laura
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